sabato 13 dicembre 2014

San Venanzio Fortunato Le opere Vexilla Regis




 
 
 
 
 
 
Immagine:Maestro bizantino, crocifisso del museo nazionale di san matteo, pisa, 1230 circa, tavola sagomata.jpg
 
 
 
Maestro bizantino, crocifisso del museo nazionale di san matteo, pisa, 1230 circa
 
 
 
 
 
 
L'hymne "Vexilla Regis" fut composée par saint Venance pour une occasion très particulière. Sainte Radegonde cherchait quelques reliques pour sa chapelle quand l’empereur Justin II "le jeune" et l’impératrice Sophie lui envoyèrent de Constantinople un morceau de la vraie Croix. Il est à noter que c'est une des rarissimes reliques de la vraie Croix à se trouver légitimement en Occident. Quasiment toutes les autres ont été volées par les vaticanistes durant leurs massacres, bains de sang, pillages, viols et autres innombrables exactions commis en Orient sous l'euphémisme "croisades;" un grand nombre de ces vols avec violences inouïes ont eu lieu lors de la prise de Constantinople en 1204...

Pour célébrer dignement l’arrivée de la sainte relique, l'ancienne reine demanda à saint Venance de composer une hymne pour la procession d’accompagnement jusqu’à la chapelle, hymne qui sera chantée pour la première fois le 19 novembre 569. C'est Venance, hymnographe mais probablement pas encore prêtre, qui fut choisi pour accueillir la relique à son arrivée à Poitiers. Lorsque les porteurs du saint fragment se trouvèrent à 3km de la ville, Venance, entouré d'une grande foule de fidèles, dont certains portaient bannières, croix et autres emblèmes sacrés, s'avança à sa rencontre. Tout en marchant, ils chantèrent cette hymne qu'il avait composée


 
 
Hymnus in Honore Sanctae Crucis
 
Vexilla regis prodeunt,
fulget crucis mysterium,
quo carne carnis conditor
suspensus est patibulo.
Confixa clavis viscera
tendens manus, vestigia
redemptionis gratia
hic inmolata est hostia.
Quo vulneratus insuper
mucrone diro lanceae,
ut nos lavaret crimine,
manavit unda et sanguine.
Inpleta sunt quae concinit
David fideli carmine,
dicendo nationibus:
regnavit a ligno deus.
Arbor decora et fulgida,
ornata regis purpura,
electa, digno stipite
tam sancta membra tangere!
Beata cuius brachiis
pretium pependit saeculi!
statera facta est corporis
praedam tulitque Tartari.
Fundis aroma cortice,
vincis sapore nectare,
iucunda fructu fertili
plaudis triumpho nobili.
Salve ara, salve victima
de passionis gloria,
qua vita mortem pertulit
et morte vitam reddidit
O Crux ave, spes unica,
in hac triumphi gloria !
piis adauge gratiam,
reisque dele crimina.
Te, fons salutis Trinitas,
collaudet omnis spiritus :
quos per Crucis mysterium
salvas, fove per saecula
 
 
 
 
Notes :
a. divers couplets manquent dans les copies catholiques-romaines, les Bénédictins signalant (en 1956) qu'il a été enlevé dans les éditions de leur groupe religieux (vatican). Qu'on comprenne bien mon commentaire : ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent, nous ne sommes pas concernés. Mais bidouiller des textes des Pères ET laisser le produit finit sous le nom de l'auteur original, c'est de la forfanterie. Leurs dirigeants ne cessent de mentir au monde.
b. 
Jean-Louis Palierne, notre érudit qui a récemment quitté cette "vallée de larmes", y a fait large référence dans une discussion à propos du sens pour faire son Signe de Croix.
http://www.forum-orthodoxe.com/~forum/viewtopic.php
c. cette splendide Hymne a notamment été reprise dans diverses pièces liturgiques pour Pâques, tel cet"Officium sepulchri seu Resurrectionis" de Tours




Vexilla Regis, hymne de saint Venance Fortunat, en grégorien post-14ème siècle
Il est b/possible/b que la mélodie originale ait été préservée, sans certitude hélas, du fait de la destruction littérale de l'ancien plain-chant romain, le vrai grégorien, remplacé par ce que vous connaissez de nos jours.
Cliquez sur l'image pour obtenir la partition complète

Tout Chrétien d'Occident connaît sûrement l'antique légende à propos de la forêt où fut construite la cathédrale de Chartres, disant qu'avant l'arrivée des missionnaires Chrétiens, quand régnait encore l'ancienne religion des Celtes, ils y avaient une statue d'une "vierge à l'enfant." Si non e vero! En tout cas, vu le nombre d'églises et de chapelles qui seront dédiées à Notre Dame, c'est clair que depuis les tous débuts de l'Église, la Mère de Dieu y était particulièrement vénérée. Dès lors, rien d'étonnant de voir saint Venance s'adonner à la poésie liturgique en son honneur. Voici un bref couplet de sa plume.
 

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